Les anniversaires qu'on n'aime pas
Le temps passe et rien ne s'efface.
Pas une journée où je ne pense pas à ce que tu aurais dit ou fait.
Pas une journée où tu me manques.
Tu ne sauras jamais que j'ai changé radicalement de vie professionnelle en devenant maitresse.
Tu ne verras jamais les cheveux longs et auburn de ta petite fille que tu as à peine connue, cheveux qu'elle tient en grande partie de toi.
Tu ne connaitras jamais les formidables adolescents que sont devenus ou en passe de devenir tes petits enfants, et pourtant tu serais fier d'eux.
Tu n'es plus là depuis 2 ans aujourd'hui.
2 ans que j'ai commencé un nouveau chapitre de ma vie sans toi.
Il y a 2 ans j'étais au désespoir d'avoir perdu un bout de mon enfance, aujourd'hui je vais mieux.
Je pleure encore un peu, parfois, je ne sais jamais dire quand ça arrive, mais ça arrive. Il suffit d'un mot, d'une odeur, d'un goût, d'une musique, d'une joie ou d'une déception pour me replonger vers toi.
Ironie du sort, malédiction de début septembre, qui sait? Demain je dirai adieu à ton meilleur ami d'enfance qui a décidé de te rejoindre pour refaire le monde avec toi d'en haut.
Ce nouveau départ m'a replongé 2 ans en arrière, dans ces émotions que j'avais enfouies, ce fantôme de moi-même qui m'a habité des semaines entières... j'en frissonne encore.
Riez tous les 2, reprenez vos jeux de mots là où vous les avez laissés avant que la maladie ne prenne le dessus.
Prenez soin de vous, ne nous oubliez pas car nous, on a encore besoin de vous.
Vous êtes là, tout le temps et toujours.
PS : ce rosier sur la place de l'église où l'on t'a dit aurevoir, qui fleurit chaque année de plus belle, est là pour me rappeler que la vie continue...