Bestial
J'aurais pu dire animal, mais ça n'aurait pas été assez fort pour exprimer ce que je ressens.
Nous autres êtres humains sommes des mammifères, il n'y a pas de doute.
Il n'y a qu'à voir les pulsions que je ressens pour Sweet A. pour m'en convaincre.
Ça vient des tripes, du plus profond de moi, c'est animal, bestial.
Ça me serre à l'intérieur, je sens monter une bouffée d'amour et alors là j'ai envie de la bouffer.
Je l'écrase sous mes bisous.
Je l'étouffe de mes câlins.
Je la serre fort dans mes bras.
Je l'étourdis de mots d'amours.
C'est plus fort que moi.
Ça vient du coeur, ça vient du ventre. Cette pulsion de mère que personne d'autre ne peut comprendre.
Et puis ça passe jusqu'à la prochaine fois... le prochain sourire échangé, le prochain regard partagé et c'est la rechute.
J'ai ressenti ça pour Mister E. et Little B., quand ils étaient bébés. Aujourd'hui mes pulsions de tendresse sont toujours là, mais un peu plus maitrisées, un peu plus mesurées, je fais attention à ne pas être cette mère trop collante, même si je ne me refuse jamais un bisou, un câlin quand l'envie s'en fait ressentir.
Avec Sweet A., je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que la bête qui est en moi est encore plus éveillée.
Est-ce que parce que je sais que c'est mon dernier bébé? Est-ce que parce que c'est une fille?
Est-ce que ces pulsions s'amplifient avec le nombre d'enfants?
Je n'en sais rien.
Mais mes kidswhatelse, je les ai dans la peau, et bien plus encore.
Ils sont un bout de moi et parfois tout cet amour fait un mal de chien.
Mais purée qu'est-ce que c'est bon!