Quand l’envie est toujours là….
A l’attention de Papawhatelse : passe ton chemin, ce billet n’est pas pour toi…
Dimanche soir, j’ai appris qu’une copine de lycée attendait son 3ème enfant.
Comme moi, elle a déjà 2 petits mecs, à peu près du même âge que les miens, rapprochés aussi (même un peu plus !).
Jusque là rien d’extraordinaire. Sauf que ma réaction n’a pas été celle que j’attendais.
Qu’on ne se méprenne pas : je suis absolument ravie pour elle, un petit troiz’ c’est génial !!!
Oui mais voilà, cette annonce m’a fait ressentir ce petit pincement au cœur, si familier que je ressens à chaque annonce de grossesse, mais qui avait disparu depuis l’arrivée de Little B.
Ce petit pincement d’envie, incontrôlable, qui te prend par surprise, alors même que tu proclames haut et fort que « oui, tu aimerais beaucoup avoir un petit troiz’, mais que là tout de suite, c’est juste pas possible ».
Ce petit pincement qui te fait te projeter avec un gros ventre.
Ce petit pincement qui te fait réfléchir à l’agrandissement de ta propre famille.
Ce petit pincement qui avait été comblé avec l’arrivée de Little B. : non pas que je n’avais plus envie du petit troiz’, non, mais juste que ce n’était pas forcément le bon moment.
Il me fallait digérer mes 2 grossesses, tenir le coup avec mes 2 garçons, acquérir une stabilité familiale, vaincre le sentiment d’être dépassé en permanence, retrouver un peu de temps pour moi, pour notre couple.
Et là, paf, le voilà qui resurgit sans crier gare !
Je sais bien qu’un petit troiz’ dans le contexte familial actuel serait un peu de la folie : plus de boulot, des finances qui se tendent, un appartement trop petit, un papawhatelse pas forcément motivé…
Alors il va falloir que je compose, que je patiente, que je m’arme pour affronter toutes les futures naissances que je vais apprendre, que je convaincs papawhatelse, que j’attende le bon moment pour qu’enfin, peut-être, ça soit moi qui annonce une bonne nouvelle.
Et puis de quoi je me plains ? Le temps ne joue pas (encore) contre moi! A 31 ans, j’ai bien encore le temps de donner un petit frère ou une petite sœur à Mister E. & Little B.
Oui, mais voilà : mon envie de bébé est bien là et a toujours été là.
Depuis ma plus tendre enfance.
Impossible d’imaginer ma vie sans enfants.
3 enfants.
Pourquoi ce chiffre ?
Peut-être parce que nous n’étions que 2 à la maison, peut-être parce que je m’identifie à ma sœur et à sa famille chez qui tout à l’air d’avancer comme sur des roulettes, peut-être pour satisfaire mon schéma familial idéal…
En fait, je n’en sais fichtrement rien !
Ce que je sais c’est que Dame Nature a été plus que généreuse avec moi : 2 beaux petits garçons en l’espace de 21 mois.
Et pourtant, ça ne me suffit pas : cette envie est toujours là, tenace, elle ne me quitte pas.
Comme si elle n’était pas encore tout à fait rassasiée.
Le sera-t-elle d’ailleurs un jour ?
Est-ce qu’on arrive à se dire : « voilà c’est fini, c’est mon dernier bébé » ??
A l’attention de Papawhatelse, tu ne peux pas m'en vouloir, je t’avais prévenu : ce billet n’était pas pour toi !