Lit-berté
Depuis lundi soir, Mister E. dort officiellement dans un lit de grand.
Fini les barreaux.
Vive la liberté de se lever seul.
C’est l’Homme qui a en a eu l’idée. Ça lui est venu comme ça, en bricolant le lit de Little B. pour lui descendre son matelas d’un niveau (oui il était toujours tout en haut, mais avec mon petit faignant qui ne sait pas encore passer de la position assise à coucher, pas de risque !).
Ma première réaction à sa proposition a été : t’es sûr de ton coup? parce que là ça veut dire fini la facilité du « je le couche et à nous la tranquillité ».
Et puis j’ai dit oui. A presque 3 ans, il était encore le seul parmi ses copains à être derrière des barreaux.
3 soirs et 1 sieste déjà que mon bébé n’en est plus un.
C’est peu pour tirer un bilan, mais pour le moment ça se passe plutôt bien.
Alors bien sûr, une fois couché, Mister E. se relève, joue, va amuser son petit frère, ouvre la porte de sa chambre, la referme, mais ne débarque pas au milieu du salon.
Oui, faut dire que sur ce coup là, on est plutôt malin : car à l’entrée de leur chambre, on a une barrière (comme pour protéger les escaliers)… et ouais, malins, je vous dis !
Installée depuis les premiers déplacements de Mister E., pour le canaliser (pas de parc chez nous, pas de place, alors on lui a sécurisé sa chambre, histoire de pouvoir prendre une douche tranquille !), on ne l’a jamais démontée en se disant que ça resservirait.
Et elle sert !!!!!
Mister E. peut donc se relever et faire la foire, mais il reste dans sa chambre !!!
Là où la séance du coucher prenait 10 minutes, aujourd’hui il faut compter une bonne heure…
Difficile de le gronder et de se fâcher, après tout c’est nous qui lui imposons ce changement. Lui n’avait rien demandé (il n’avait même jamais tenté de se faire la malle par-dessus les barreaux !).
Alors on est patient, on lui fait un peu les gros yeux, mais on lui explique aussi que maintenant c’est un grand, avec un lit de grand.
3 nuits et pas une chute : je n'arrive encore pas à y croire. Lui qui avait pour habitude de venir s'encastrer dans les barreaux pour dormir... un miracle!
Ce que j’aime le plus, c’est que maintenant que je peux me coucher à côté de lui, lui faire un câlin pour l’aider à s’endormir, lui chuchoter des mots d’amour au creux de l’oreille…
Et puis qu’est-ce que c’est drôle d’entendre ces petits pas qui courent vers son lit pour se recoucher quand il nous entend arriver… sans oublier son petit air de coquin quand il est pris sur le fait d’être debout au milieu de sa chambre, en train de jouer, au lieu de dormir, genre « oups ! je me suis fait gaulé ! ».
Le temps passe, les enfants grandissent, et nous parents grandissons avec eux.
C’est ça être parents, partager leurs évolutions, leurs progrès et être aussi heureux qu’eux à chacune de leurs découvertes.