Je suis dans la m**** jusqu’au cou !
Oui je n’ai pas honte de le dire : je suis dans la merde (ici je peux l’écrire, dans le titre, ça fait pas chic !).
Le caca boudin s’est installé chez les WhatElse. Merci Mister E.
C’est vrai, je dois le reconnaitre, c’est moi la première qui lui ai appris ces 2 vilains mots, en désespoir de cause, si vous vous souvenez bien.
Mais ça n’avait pas duré très longtemps : à peine avais-je eu le temps de commander le livre de Stéphanie Blake et de le recevoir, qu’on en parlait déjà plus à la maison.
Aux chiottes, le caca boudin !!
Mais voilà c’était sans compter sur l’école… ah l’école… source de sociabilisation, d’éveil et d’apprentissage… de toute sorte…
1 mois et demi en milieu scolaire et le caca boudin était de nouveau dans la bouche de Mister E. (au sens figuré, hein !!).
On y a droit à toutes les sauces, un vrai régal : quand il est en colère, quand il est sûr de lui, quand il fait le malin…
A croire que le caca boudin est inscrit dans le programme scolaire des petites sections : sinon comment expliquer qu’aucun enfant, toutes générations confondues, n’y échappe ?
Il parait que c’est un passage obligé. Ok, mais c’est censé durer combien de temps ?
Parce que là moi je craque ! J’ai eu beau relire avec lui l’histoire du petit lapin, censée désacraliser le mot, rien n’y fait. Mister E. prend toujours un malin plaisir à nous le balancer à la figure.
Avec PapaWhatElse, on a opté pour la solution « on se la joue à la cool » : on a décidé de faire comme si de rien n’était, de ne pas focaliser sur l’expression et même de l’utiliser parfois (enfin juste à la maison, entre nous !!)…
Peut-être qu’en banalisant le terme, Mister E. va soudainement le trouver moins attractif et le reléguer au second plan ?
En discutant avec la maitresse, il s’avère que nous sommes chanceux.
Oui, chanceux, vous avez bien lu : avec juste caca boudin à son stock de gros mots, il n’arrive pas encore à la cheville de certains enfants ayant déjà un vocabulaire plus… riche !
Enfin… c’est sans compter sur le « putain » lâché malencontreusement dimanche soir par moi-même et répété évidemment et immédiatement par Mister E.
J’ai vainement tenté de le transformer en « pourtant », mais à son petit sourire malicieux, j’ai compris qu’il n’était pas dupe !
Fais chier !!! Quoi?? ça non plus faut pas le dire ? ;-)