Indétronables
2 jours sans enfants entre Noël et le jour de l'an, ça se fête, ça se savoure!
Entre l'envie de décompresser, de glandouiller tranquille à la maison et le besoin d'en profiter pour sortir, notre choix s'est penché pour un ciné/resto.
Pour ce qui est du film, la sélection a été vite faite : Intouchables et nothing else!
Les critiques étaient dithyrambiques, le public était au rendez-vous.
Je ne suis pas du genre à suivre les mouvements de foule, mais ce film, bien avant sa sortie en salle et son plébiscite populaire, m'avait tapé dans l'oeil.
Est-ce que parce que le handicap fait parti de ma vie, entre une maman en fauteuil et un papa Alzheimer?
Est-ce que parce que j'ai toujours apprécié François Cluzet (les petits bruns, je les kiffe!)?
Je ne sais pas, mais je m'étais promis de le voir.
Et je n'ai pas été déçue.
Un vrai beau film.
Un succès étonnant.
Des acteurs éblouissants : un François Cluzet, bien loin de l'hystérique des Petits Mouchoirs... un jeu d'acteur qui ne passe que par son visage, ses yeux... un Omar Sy, fidèle à lui-même, drôle, rentre-dedans...
Des dialogues énormissimes à sourire, à rire ou à pleurer... le "pas de bras, pas de chocolat" restera dans les annales.
Mais ce film ne serait pas ce qu'il est sans sa musique : entre classique et funk, un mélange de 2 mondes que tout oppose.
Personnellement, je suis complètement sous le charme du piano de Ludocivo Einaudi, le compositeur de la bande son, et plus particluièrement de l'air qui ouvre le film et qui le termine. Una Mattina.
Je suis capable de l'écouter en boucle.
Dès les premières notes, il me transporte : à chaque écoute, mon coeur vacille entre tristesse et espoir.
C'est beau, c'est simple, mais j'aime.
Je vous laisse juger par vous-même...