Besoin de rien, envie de rien
Y’a des jours comme ça, où je n’ai envie de rien. Je suis empreint d’une grande lassitude et rien n’arrive à me sortir de ma torpeur.
Travailler ? non surtout pas.
Surfer sur internet ? pfff pour voir quoi…
Lire ? ben du bureau c’est un peu dur…
Ecrire pour le blog ? j’ai pô d’idées…
Faire ses comptes ? ok mais ça va me prendre 3 minutes… et me démoraliser…
Regarder l’horloge et attendre qu’il soit 17h45 pour pouvoir partir ? mouais on va faire ça…
Moralement c’est très dur.
Au fond de moi, j’entends une petite voix qui me dit « mais bouge-toi !!! souviens-toi que tu veux faire ça et ça et ça! alors si t’as du temps ou si t’as pas envie de bosser, profites-en pour t’avancer !! ».
Et puis, il y en une autre qui souvent prend le dessus et qui me crie « mais non, t’es nulle, bonne à rien, tu cours à la catastrophe avec tes idées à la con ! ».
Je dois bien avouer que ces derniers temps, ces jours là reviennent un peu trop souvent à mon goût.
Sans passer par la case psy, je pense que c’est très lié à mon avenir professionnel relativement sombre pour le moment. J’ai la trouille, la pétoche, quoi. Et c’est comme ça que je l’exprime.
Alors pour le reste du monde, je fais comme si tout allait bien, mais au fond de moi, cette lassitude m’assomme, me plombe, comme si je portais 15 kilos sur chaque épaule.
Quand je me regarde dans la glace, j’ai le regard d’un chien battu, le sourire triste, et je ne me reconnais pas.
Je traine des pieds, moi qui d’habitude ai plutôt une démarche énergique.
J'ai une boule au fond de la gorge, qui fait mal, et je me demande juste si un jour elle disparaitra.
Déjà 4 mois que les choses ne vont plus dans le sens que j’aimerais, que les enfants me manquent, que mon boulot me gâche la vie, que je me dis un matin sur 2 « je préférerais me pendre que d’y aller ».
Mais il faut que je tienne jusqu’en septembre… encore 8 longs mois, entrecoupés de vacances et de mercredis avec Mister E. & Little B., et l’Homme.
Il va aussi falloir que j'entame le bras de fer avec mes RH, mais je vais y arriver.
Je vais y arriver, je vais y arriver…
Thanks God on est déjà en février !
Le printemps s’annonce bientôt et je sais alors que le temps passera plus vite.
Désolée pour ce billet noir de chez noir, mais je crois que le froid hivernal et la fatigue ont sur moi un effet dévastateur….
PS1 : en photo, le gâteau au chocolat que Mister E. a cuisiné mercredi dernier. Une bouchée de cette tuerie vaut bien 15 cachets d'anti-dépresseurs...
PS2 : je suis dans le TGV, aller/retour express en Savoie aujourd'hui pour une journée entre blogueuses: j'ai comme l'impression d'être en vacances et ça fait du bien ;-) Un bol d'air pur, y'a que ça de vrai!