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1826 jours
Il y a 5 ans je contemplais un bébé qui m'était alors complètement inconnu, un bébé que je découvrais, que j'allais apprendre à aimer.
5 ans plus tard, je le connais par coeur et malgré son caractère de cochon, un peu à la Jean qui rit Jean qui pleure, je l'aime comme une dingue.
Il râle plus que la moyenne, fait des colères du feu de dieu pour un rien qui lui gâche les bons moments, il boude comme ça n'est pas permis, il est fier comme Artaban et déteste avoir tort comme sa mère, mais c'est le plus tendre des petits garçons.
J'aime l'avoir contre moi, ses grandes jambes ballantes et ses bras autour de mon cou.
J'aime entendre sa petite voix fluette, ses intonations, ses "waouh" encore si naïfs d'étonnement et de surprise, son "génial" quand il est content.
Je souris quand je le vois ronchonner après son frère mais se languir de lui quand il n'est pas là.
Je ris quand je l'aperçois en train de faire des grimaces à sa soeur.
Il aime compter tout et n'importe quoi, il a une mémoire d'éléphant, il bute toujours sur certaines sonorités mais ses phrases sont de plus en plus complètes, il refuse de s'habiller encore tout seul ou quand il le fait il me présente ça comme un cadeau qu'il me fait, il n'aime pas le changement, il est fan de jeux vidéos mais a besoin de son histoire le soir avant de s'endormir.
Il est malicieux, farceur, boudeur, colérique, casanier, courageux, tendre, émotif, sensible, têtu, auto-satisfait, généreux, drôle, gentil... Oui mon Little B. malgré tous ses petits défauts est un vrai gentil et même quand il râle ses grands yeux marrons et ses longs cils trahissent son coeur en or.
Little B. est l'enfant du milieu, celui qui devrait souffrir de n'être ni le premier, ni le dernier. Mais lui a l'air de s'en moquer : il est bien à sa place, à jouer aux plus grands avec Mister E. et relâcher la pression à faire n'importe quoi avec Sweet A.
De temps en temps, il se fait remarquer, comme pour nous dire qu'il est là, qu'on ne doit pas l'oublier. Mais au final il a su trouver sa place dans la fratrie sans vraiment la chercher, et malgré ce que j'aurais pu penser, il sait s'adapter, le tout est de lui laisser le temps, le temps que l'idée fasse son chemin.
Ces 5 dernières années furent semées de rire, de larmes, d'amour et de tendresse. Je veux le même cocktail pour les années à venir.
Joyeux 5 ans ou 1826 jours mon amour.
Je t'aime fort jusqu'à la lune et bien plus encore.
